In Russia, run for your life !
Me voilà de retour de Poutineland, vivante, et très contente d’avoir choisi la Finlande pour mon année Erasmus. Qui pourrait passer un an en Russie ??
Laissons de côté la froideur des Russes qui, en plus d’être antipathiques au possible et de détester les étrangers, ne parlent pas un mot d’anglais ( ce qui pourrait être utile quand on est vendeur dans une boutique de souvenirs pour touristes…).
Le voyage était un régal. Tout organisé par Bair Travel. Départ le jeudi matin à 5 heures de Turku, pour un très long voyage en bus. Rapide passage à la douane, et nous voilà en Russie !!
Premiers abords de Saint Petersbourg. La puissance russe n’est pas présente partout.
Propagande soviétique. Le choc avec la Finlande est flagrant. Ici, on n’essaie nullement de cacher les panneaux publicitaires, les moyens de transport ressemblent à ceux utilisés dans les années 50.
Mais, pour le reste, on ne peut que s’incliner devant la beauté des imposants monuments.
Avec parfois un petit air de Venise…
Quelques bizarreries russes de temps en temps
Il est interdit de fumer dans les cimetières
Le petit bonhomme illustre bien le danger de traverser en Russie : que le feu soit vert ou rouge n’a aucune importance pour les voitures : elles foncent, un point c’est tout
Nous avons toutes nos journées libres pour visiter la ville. L’hôtel est très confortable, les petits dejs copieux et le temps radieux.
Le jeudi soir, nous faisons un tour en bateau sur la Neva, le fleuve qui traverse Saint Petersbourg. Au menu, chocolat russe et sparkling wine (et non champagne comme les français se tuent à le rappeler à tous ces ignares d’Erasmus, persuadés de boire du sacro saint alcool french !)
Vendredi matin, après une nuit mouvementée (due aux hurlements d’espagnols bourrés dans l’hôtel jusqu’à 5heures du matin), appareils photos en main et sacs soigneusement bouclés (on ne se sent pas trop en sécurité…), nous partons à l’assaut des rues perpendiculaires et des monuments.
Arrêt obligatoire à « the Kazan Cathedral », une église orthodoxe en service qui abrite des drapeaux de l’armée impériale française.
Et ensuite, après une très longue marche qui nous permet de remettre nos clichés sur la Russie à jour (oui, presque tous les garçons ressemblent à Poutine, et oui, toutes les filles sont habillées comme des prostituées. Ou, comme dit le guide Bair Travel : « sont habillées de manière plus féminine qu’en Europe de l’Ouest… sans blague !)...
... Nous passons (nous = une amie française, mon ami British et moi-même) quatre heures dans le fabuleux musée de l’Ermitage qui contient des dizaines de toiles de Gauguin, Matisse, Cézanne et Monnet. Et surtout, le fameux Napoléon et sa victoire au Pont d’Arcole ! Première fois que je le vois ailleurs que dans mes livres d’histoire. L’émotion me submerge.
Petit arrêt sur la vigilance russe :
Pour de vrai, les Russes regardent tous les étrangers de travers. Il suffit qu’on sourit un peu trop pour qu’ils nous suivent à la trace, persuadés qu’on prépare un mauvais coup.
L’ermitage de l’extérieur
La grande place où il n’y a jamais personne (à part la vieille calèche de Nicolas II)
Et la célèbre pâtisserie géante, joyau de Saint Pet’ !
Le soir, nous assistons à un ballet russe, the Swan Lake, de Tchaïkovski , dans l’un des nombreux théâtres de la ville
Puis, vers 23H, retour à l’hôtel et, avec ma rommate frenchie, fabrication d’un mausolée à la gloire de la culture russe
Samedi matin, visite guidée en bus de la ville. Encore une fois, c’est la pagaille dans les rues. Les embouteillages de Saint Pet sont connus dans le monde entier. Ils n’ont rien à envier à New-York.
Descente dans les souvenirs’ shops ; rencontre avec Maître Yoda
Dans l’après-midi, détour par le musée du chocolat, qui s’avère être en fait le nom d’une boutique (grosse déception)
promenade au bord de la mer.
Et Visite du Palais Yussupov, où Raspoutine fut assassiné. Avec quelques difficultés : d’abord empoisonnée (échec), puis deux balles dans le corps (échec) et jeté dans l’eau de la Neva (qui a regelé juste après). Où il est resté vivant encore plusieurs heures, tentant vainement de briser la glace en la grattant avec ses doigts
Quel drôle de bonhomme…
Et le soir, location d’une limousine pour 22 people (dont 18 Espagnols), 10 euros par personne !
Le dimanche matin, avant de repartir, nous profitons du beau soleil pour se promener dans l’un des nombreux parcs de la ville.
Puis, ce sont les adieux déchirants à la Russie. Et les joyeuses retrouvailles avec Suomi. Y a pas à dire, je préfère les Finlandais…